***Mardi***

Il est à peine 5h du matin, cette nuit mon sommeil a était très agité, j'aurai très bien pu rester éveillée, mais le songe qui m'agite autant est très loin d'être désagréable.

Ce rêve paraissait si réel, cela se rapproche plus d'une vision, ce qu'il se passe dans celle-ci me trouble, que je finis par y mettre fin, j'ouvre les yeux, je m'assieds et j'enroule mes bras autour de mes jambes.

Qu'était-il en train de m'arriver ? Était-ce réel ? Non, cela ne l'est pas et pourtant je peux encore sentir son odeur.

Je me souviens de ses caresses, de ses baisers, de son souffle sur ma peau, je me souviens de tous ses petits détails, qui si je le pouvais ferait battre mon coeur à toute vitesse, la seule chose dont je n'arrive pas à me souvenir c'est son visage.

Mais si il existe et qu'un jour nos chemins se croisent, je pourrais reconnaitre son odeur entre mille, une odeur un peu bestiale qui m'attire, qui me fait me sentir soudainement en sécurité et surtout entière.

Je me suis finalement assise sur le bord de mon lit, et mon regard s’est tourné vers la fenêtre.

Je ressentais une soudaine sensation de vide, comme si, une part de moi était manquante.

Je me suis ressaisie et je me suis finalement levée, il est à peine 5h30, je me dirige alors vers mon balcon, il fait sombre et gris, le soleil est absent ce matin.

Mon regard scrute l'horizon, je me demande s'il est là quelque part, puis soudain une odeur, une odeur familière, son odeur, mon esprit me joue-t-il des tours, était-il ici à Willow creek ? Je n'ai jamais senti cette odeur auparavant pourtant.

Je suis rentrée dans ma chambre, je me suis maquillée et habillée rapidement et je suis descendue à toute vitesse, il fallait que je le retrouve.

Mais à peine suis-je arrivée en bas des escaliers, que la voix de ma mère a raisonnés dans le salon.

Carmilla - Viens ici jeune fille. "Dit-elle d'un ton glacial"

Malheureusement je n'ai pas eu d'autre choix que d'obéir.

C'est avec une grande hésitation que j'ai pénétré dans le salon, elle était là assise, dans la pénombre, avec le feu pour seul éclairage.

Athelleen - Bonjour mère. "Dis-je hésitante"

Carmilla - Où comptais-tu te rendre si vite ? il est à peine 6h du matin, et ne m'invente pas que tu vas au lycée, je ne suis pas dupe ! "Dit-elle sèchement"

Athelleen - Je voulais aller un peu sur la plage, pour profiter du levé du soleil. "Mentais-je"

Carmilla - La plage ? Me prends-tu pour une idiote ! "Dit-elle en haussant la voix"

Athelleen - Non mère, jamais je n'oserais.

Carmilla - Tu n'iras nulle part à cette heure, est-ce bien clair ?

Athelleen - Mais mère, s'il vous plaît ! "Insistais-je"

Carmilla - Le matin, je t'interdis de sortir avant les heures du lycée et après les cours, tu rentres immédiatement, si tu veux sortir, tu devras faire comme ses stupides créatures et demander la permission, est-ce bien clair Athelleen ?! "Dit-elle froidement"

Athelleen - Oui mère. "Dis-je tristement"

Carmilla - Nourris-toi, puis retourne dans ta chambre, en attendant que l'heure tourne et n'oublie pas, un seul faux pas et je t'enferme dans ton cercueil, jusqu'à tes 18 ans !

J'ai quitter le salon et j'ai ensuite rejoint la cuisine, j'ai pris une poche de sang et je suis remontée rapidement sur mon balcon.

Je me suis nourrie, tout en m'imprégnant de l'odeur qui flotter encore dans l'air, ce n'était donc pas une illusion due à mon rêve, il existe bien et il est là quelque part.

Après avoir terminé de boire, j'ai répondu aux textos de Bé et Aly, tout en scrutant l'horizon, je suis passée par-dessus la rambarde et je me suis assise.

Il n'était pas encore l'heure, je suis donc restée là, à m'enivrer de son odeur, en me demandant qui il est, si lui aussi rêve de moi.

Il était enfin l'heure pour moi d'aller au lycée, je suis alors descendue quand je fus à nouveau interrompue en chemin.

Vladimir - Bonjour ma fille, justement je voulais te voir. "Dit-il en pénétrant dans le hall d'entrée"

Athelleen - Bonjour père, je dois aller au lycée.

Vladimir - Ne t'inquiète pas, je n'en ai pas pour longtemps, je voulais te donner ceci. "Dit-il en me donnant des clés"

Athelleen - Des clés ? "L'interrogeais-je du regard"

Vladimir - Allons dehors, j'ai quelque chose à te montrer.

Nous sommes alors sortis, et en arrivant dans l'allée, il y avait une nouvelle voiture, là, à côté de la mienne.

Vladimir - Alors, elle te plaît ? "Me dit-il avec le sourire"

Athelleen - Non ! C... C'est pour moi ? "Dis-je sous le choc"

Vladimir - Je me suis dit que tu aimerais changer de temps en temps et puis avec celle-là, tu ne passeras pas inaperçu.

Athelleen - Vraiment, une porche pour moi ? "Dis-je folle de joie"
Merci... Merci...Merci "Dis-je en le serrant fort dans mes bras"

Vladimir - Bon anniversaire en retard.
Aller file, il ne faudrait pas que tu sois en retard au lycée.

Dix minutes plus tard, j'arrive enfin sur le parking du lycée, ils sont là tous les quatre à m'attendre, je me gare tout près d'eux, je peux déjà voir leurs visages stupéfaits.

Bérénice - Putain Leen, d'où ça sort ? "Dit-elle avec de grands yeux"

Athelleen - Bonjour Bé, moi aussi cela me fait plaisir de te voir. "Dis-je avec le sourire"

Brandon - Sérieux Leen, t'as braqué un garage ?

Athelleen - Si je ne vous explique pas, je vais avoir droit à un interrogatoire c'est ça ?

Bérénice - Tu as tout compris, allé, dit nous d'où sort cette voiture.

Athelleen - Mes parents sont rentrés de voyage hier soir, et cette voiture est en quelque sorte mon cadeau d'anniversaire en retard, mais je crois surtout que c'est pour se faire pardonner d'être si souvent absent.

Alyssa - Ils t'ont offert une porche ? Et l'autre n'était pas déjà un cadeau ? "Dit-elle sous le choc"

Athelleen - L'autre c'est un cadeau de ma grand-mère.

Brandon - Bordel, tu ne nous avez pas dit que tes vieux étaient autant blinder de tunes.

Aiden - Faut dire que Leen ne nous parle jamais de ses vieux.

Bérénice - C'est vrai, pourquoi tu ne nous parles rarement de toi ? "M'interrogea-t-elle"

Athelleen - Car il n'y a rien à dire, mes parents sont toujours absents, et pour être honnête je préfère quand c'est comme ça.

Alyssa - Mystérieuse notre Leen. "Dit-elle en gloussant"

Athelleen - Si on rentré, je n’ai vraiment pas envie de me faire coller pour un retard, ce n’est vraiment pas le moment avec mes parents à la maison.

Brandon - Ouais il faut qu'on y aille, je dois parler à l'entraineur avant les cours.

La suite de la journée passa assez lentement, les premières heures de cours étaient les plus ennuyeuses, nous avions cours de débat, comme-ci cela avait une grande utilité, à moins de vouloir faire de la politique, bon j'avoue que dans mon cas, cela me sera peut-être utile quand je siègerai au grand conseil.

Nous avons eux aussi plusieurs heures de cours d'art et l'on peut dire que là, je suis très douée, quand on voit ma pointure au centre, il n'y pas de doute.

Aujourd'hui, j'avais souvent la tête ailleurs, mon esprit vagabonder souvent dans mes souvenirs de cette nuit, mais Bérénice et Alyssa ne manquer pas d'occasion de me sortir de ma rêverie.

Vers 15h, les cours étaient enfin finis, nous nous sommes alors réunis sur le parking, nous avons discuté un petit moment, mais les voir constamment se bécoté me mettais toujours mal à l'aise, il faut dire chez mon peuple les marques d'affection de se genre en public est interdit.

Athelleen - Je vais devoir y aller, maintenant que mes parents sont à la maison, il vaut mieux que je ne traine pas.

Bérénice - Oh aller Leen, reste encore un peu. "Insista-t-elle"

Athelleen - S'ils remarquent mon absence, je peux dire adieu à ma nouvelle voiture.

Bérénice - Ok comme tu veux Leen, on se parle ce soir, d'accord ? "M'interrogea-t-elle"

Athelleen - Oui, ont ce text ce soir. À plus tout le monde.

Alyssa - À plus Leen.

Je suis montée dans ma voiture, puis j'ai pris la route, mais pas celle habituelle, je n'avais pas beaucoup de temps et je ne voulais pas que mes parents remarquent mon absence, j'ai donc décidé de faire un petit détour pour essayer de trouver la trace du garçon de mon rêve.

J'ai ouvert à fond la vitre de ma voiture et j'ai parcourus quelques rues du centre-ville, quand soudain, j'ai retrouvé cette odeur, encore lointaine, mais bien plus proche que ce matin, j'ai roulé encore un moment sans vraiment localiser avec précision d'où elle provenait.

Quand je suis rentrée chez moi, il était un peu plus de 16h et heureusement pour moi, mes parents n'étaient pas dans les parages, je me suis alors dirigée dans la cuisine pour me nourrir, je mourrais de faim, côtoyer des humains toute la journée ne faisait qu'accroitre ma soif de sang.

Une fois terminer, je suis montée dans ma chambre et je me suis installé sur l'ordinateur pour travailler sur mon devoir.

Peu après la tombée de la nuit, je me suis installée sur mon balcon, je ne pouvais cesser de pensée à lui, je suis donc restée là, de longues heures à m'imprégner de son odeur.

Je voulais le retrouver, être auprès de lui, mais à cet instant c'était physiquement impossible, je suis donc allé me coucher, en espérant le retrouver à nouveau dans mon sommeil et surtout j'espérais enfin voir son visage.

Le chapitre 5 sortira le mardi 04 septembre à 2h.

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