***Jeudi***

Le réveil sonne six heures, ce matin je ne veux pas quitter mon rêve, aujourd'hui plus encore que n'importe quel autre jour, rien qu'à penser que ce soir je vais rencontrer Samaël j'en suis malade.

J'appuie sur le réveil pour faire taire la sonnerie, j'ouvre les yeux et me redresse péniblement, aujourd'hui j'ai envie de fuir, fuir très loin pour ne pas rencontrer l'homme à qui je vais appartenir.

Je suis restée quelques instants assise, plongée dans mes pensées, puis je me suis laissée tomber sur mon lit, à fixer tristement le plafond de ma chambre.

J'ai été tirée de mes pensées une demi-heure plus tard, par les messages de Bérénice et Alyssa.

Je me suis alors assise pour répondre à leurs messages.

Je suis ensuite sortie sur mon balcon, j'avais besoin de m'imprégnée de son odeur, cela me donner l'impression d'être à ses côtés.

J'ai fermé les yeux et j'ai pensé très fort à lui, j'espérais au fond de moi qu'il puisse aussi sentir ma présence.

Il était 7h30 quand j'ai décidé de quitter le balcon à contrecœur pour m'habiller, je suis ensuite descendue pour me nourrir, mes parents n'étaient pas présents, pour ma plus grande joie.

Une fois rassasiée, je suis montée dans ma voiture et j'ai pris la route pour le lycée.

La journée au lycée a été assez banale, mais surtout pas assez longue à mon goût.

À 15h quand les cours furent finis, je n'avais vraiment pas envie de rentrer, mais si je voulais garder mes privilèges, je n'avais pas d'autres choix que de rentrer directement chez moi, comme ma mère me l'avait ordonné hier. 

En rentrant chez moi, je fus directement accueillie par ma mère, enfin accueillie est un bien grand mot.

Carmilla - Je vois que tu as respecté mes consignes et que tu es rentrée directement.

Athelleen - Je ne crois pas avoir eu d'autres choix.

Carmilla - Samaël sera ici à 19h, donc cela te laisse le temps de faire tes devoirs rapidement si tu en as, de prendre ensuite une douche et de mettre la robe que je t'ai préparée.

Athelleen - Vos désirs sont des ordres, mère. "Dis-je d'un ton sarcastique"

Carmilla - Hors de ma vue, je ne veux plus te voir avant 18h30, est-ce bien clair ? "Dit-elle sèchement"

Athelleen - Bien, mère.

Je suis alors montée à toute vitesse pour faire mes leçons dans ma chambre, en attendant l'heure fatidique.

Un peu après 17h30, je suis allé prendre ma douche, puis j'ai enfilé la robe que ma mère avait choisis pour moi, elle ne me plaisait guère, mais je n'avais pas le choix, je devais lui obéir si je veux continuer à aller au lycée.

J'ai ensuite rejoint mes parents au rez-de-chaussée, Samaël n'allait plus tarder.

Carmilla - Cette robe te met parfaitement en valeur, Samaël sera sous le charme. "Dit-elle en me voyant descendre"

Vladimir - Ta mère à raison, tu es magnifique.

Athelleen - Je ne me sens pas très à l'aise dans cette tenue.

Carmilla - Tu n'es pas censée être à l'aise, tu dois juste plaire à ton futur époux. "Dit-elle froidement"

Athelleen - Grand-mère n'est pas là ?

Vladimir - Ta grand-mère à était appelée pour une affaire importante auprès du conseil des anciens.

Quelques instants plus tard, des coups retentir à la porte, c’était Samaël, accompagner d'un membre de sa garde.

À l'instant où j'ai croisé, son regard en travers la vitre, je fus parcourue d'un frisson.

Mon père a alors ouvert la porte, laissant pénétrer dans notre demeure.

Nous l'avons salué de façon très formelle, le père de Samaël préside le Conseil des Anciens et fait parti de l'une des familles, des plus puissantes de notre peuple, en quelque sorte comme une famille royale.

Nous nous sommes ensuite installés au salon, pour discuter, ma mère n'arrêtant pas de vanter ma beauté, comme-ci elle essayait de vendre un objet de valeur.

Bien sûr sur ce point il était tout à fais d'accord avec ma mère, mais une rumeur lui était parvenue, et celle-ci le déranger quelque peu.

Il expliqua à mes parents qu'il avait eu vent de ma fascination pour les humains et aussi du fait que je les côtoyais chaque jour dans un lycée.

Ma mère lui avoua ne pas être vraiment d'accord avec mon envie de vivre parmi eux, mais mon père lui essaya de plaider en ma faveur et argumentant un maximum.

Après une longue discussion, il demanda à mes parents l'autorisation d'aller dans le jardin avec moi, prétextant vouloir apprendre à mieux me connaître avant de reprendre la route.

Je n'en avais absolument pas envie, mais bien sûr je ne pouvais le dire, mes parents ont donc accepté, le laissant m'emmener au jardin.

Son garde du corps est resté près de la porte pour garder un oeil sur nous à distance.

Nous avons marcher un moment, nous éloignant un peu trop de la maison, se qui me mi encore plus mal à l'aise.

Samaël - Alors Athelleen, dis-moi ce qui t'a fait croire que j'apprécierai que ma future femme côtoie des humains ? "Dit-il froidement"

Athelleen - Mon but n'était pas de vous offensez où quoi que ce soit d'autre, je voulais apprendre leurs coutumes et leur façon de vivre pour moi les comprendre et défendre certains de leurs intérêts quand je siègerais au conseil.

Samaël - Les arguments sont bons c'est certain, mais tu as fait ce choix sans me demander l'autorisation.
Car il faut bien que tu comprennes, que tu m'appartient ! "Dit-il d'un ton dur"

Sa dernière phrase a suffi pour me donner des frissons, je pouvais ressentir de la colère dans sa voix, même s’il essayait de paraître calme.

Athelleen - Je vous prie de me pardonner, je ne voulais pas vous manquez de respect en ne vous demandant pas l'autorisation.

Je me pensais libre de mes choix, tant que nous ne sommes pas mariés.

Samaël - Tu m'es promise, tu n'es donc pas libre de quoi que ce soit !
Mais je vais me montrer clément avec toi, car tu es encore jeune, tu pourras donc continuer à aller au lycée avec ces stupides créatures, mais si j'apprends que tu as laisser un garçon te toucher, tu seras châtiée et crois-moi, cela sera très douloureux.

Est-ce bien clair pour toi ?

Athelleen - Ou.... Oui, très clair. "Dis-je en tremblant"

Samaël - Puisque maintenant c'est bien intégré dans ta petite tête, je vais prendre une petite compensation.

Tout d'un coup, j'ai ressenti une sensation étrange dans ma tête, puis j'ai perdu le contrôle de mon corps, j'étais comme paralysée.

Il a plaqué mon dos contre lui, puis j'ai sentie ses mains parcourir mon corps sans que je puisse le repousser, il utilisait son pouvoir contre moi et je n'étais malheureusement pas assez forte pour contrer les effets.

Il touchait ma poitrine et ne cesser de répéter que je lui appartenais, puis j'ai senti mon corps flotter, il m'a alors tourner face à lui puis embrasser ma poitrine à travers ma robe.

Je n'avais qu'une envie c'est de hurler, le supplier d'arrêter, mais cela m'était impossible.

Après quelques minutes, il s’est soudain mis à rire et il m'a rendu possession de mon corps.

Je me suis alors enfuie en direction de la maison à toute vitesse et je suis allée m'enfermer dans ma chambre en larme.

Pour ceux qui ne l'aurai pas encore lu, le chapitre 7 est disponible sur le blog depuis mardi soir :)

Le chapitre 9 sortira mardi :)

N'hésitez pas à laisser un petit commentaire sur le blog, cela me fait toujours plaisir de vous lire, merci.

***Mercredi***

Cette nuit encore, j'ai rejoint cette fille dans mon rêve, c'est la deuxième fois que je rêve d'elle, malheureusement je n'arrive pas encore à distinguer son visage.

Je pourrais croire que ce rêve n'est qu'un fantasme et que cette fille sort de mon imagination, mais une part de moi sais qu'elle est bien réelle, j'ai même encore le goût de ses lèvres sur les miennes, un goût particulier de métal, je dirais même qu'elles avaient étrangement un léger goût de sang, je me rappelle également de mes mains parcourant doucement ses hanches sur sa peau presque glacée.

J'entends soudain mon père crier mon nom, j'ouvre alors mes yeux faisant alors disparaitre totalement la fille qui hante mes rêves.

Lucius - Damian, lève-toi ! "Cria-t-il en bas des escaliers"

Lucius - Damian ! "Cria-il de plus belle"

Damian - Ouai, deux minutes ! "Criais-je à mon tour"

Lucius - Il est déjà 10h, aller bouge toi, j'ai besoin de ton aide pour retaper cette maison.

Damian - C'est bon, j'arrive ! "Râlais-je"

Je reste assis là, un instant, à penser à elle, d'ailleurs il y a une partie de mon corps en particulier pense à elle de bien des façons.

J'en arrive à me demander si ma transformation soudaine et mes rêves ne sont pas liés, peut-être que ce n'est pas un simple rêve, elle existe peut-être réellement et peut-être même dans cette ville. Si c'est le cas, il faut que je la trouve, mais comment ? Puis soudain, une idée me vient. Si elle a mon âge et qu'elle vit ici, elle doit aller au lycée, oui elle doit y être, ma transformation à commencer quand nous sommes passés devant, mais d'un seul coup l'angoisse me gagne, et si je me transformais à chaque fois que je que m'approche d'elle.

Je suis à nouveau tiré de mes pensées pour les cris de mon père.

Lucius - Bon sang, Damian, ton déjeuner va être froid. "S'énerva-t-il encore en bas des marches"

Damian - J'arrive, j'ai dit !

Lucius - Retire ta main de ton caleçon et ramène-toi !

Je me suis alors levé, j'ai enfilé un truc et je suis descendu prendre mon déjeuner, avant qu'il ne finisse par me prendre trop la tête.

Lucius - Ah, te voilà enfin, mange et après on pourra enfin s'y mettre.

Damian - T'aurais quand même pu me laisser dormir un peu, pour une fois que j'arrive à dormir. "Râlais-je en m'asseyant"

Lucius - C'est qui Leen ? "M'interrogea-t-il en s'asseyant à côté de moi"

Damian - Leen ? Je ne connais pas, pourquoi ?

Lucius - Je t'ai entendu deux fois crier ce nom cette nuit.

Damian - J'ai crié ça cette nuit ? "Dis-je curieux"

Lucius - Oui, c'est une personne avec qui tu parles sur internet ? "Me demanda-t-il"

Damian - Non, juste un rêve, mais je ne m'en souviens pas.

Il n'insista pas plus, il se leva alors et sortit de la maison, me laissant déjeuner tranquillement.

J'ai essayé de repenser à mon rêve, mais je ne me souviens vraiment pas avoir entendu son nom, pourtant je l'ai dit dans mon sommeil deux fois, elle s'appelle donc Leen, cela va vraiment me faciliter les choses pour la retrouver, mais d'abord, je vais devoir apprendre à contrôler le monstre qui est en moi, ce n'est vraiment pas le moment que je me transforme devant tout le monde au lycée.

Après avoir déjeuné, j'ai débarrassé mon assiette, puis j'ai aidé mon père dans les travaux de rénovation de la maison.

Nous n'avons pas beaucoup d'argent, donc nous ne savons pas faire grand-chose, mais nous avons quand même commencé à refaire les murs.

La journée était passée à toute vitesse, nous avions refait un peu plus de la moitié des murs du rez-de-chaussée, la maison commencé à avoir meilleur allure, cela faisait directement moins pouilleux.

Il était 18h, j'avais fait une autre pause pour boire un jus d'orange, profitant d'admirer le travail accompli.

Lucius - Je crois que l'ont à déjà bien travailler pour aujourd'hui, si je te préparer à diner, qu'est-ce que tu en penses ?

Damian - J'aurai bien envie d'une pizza.

Lucius - Encore ? Tu en as déjà mangé une cette semaine.

Damian - Allez, j'ai bien bossé aujourd'hui, je mérite bien une pizza. "Insistais-je"

Lucius - D'accord, mais alors va prendre ta douche pendant que je passe la commande.

Il n'eut pas besoin de me le dire une deuxième fois, que j'étais déjà parti dans la salle de bain pour prendre ma douche.

Quand je suis sorti de la douche, la pizza avait déjà été livrée, cela tomber bien j'avais une faim de loup, d'ailleurs j'aurai peut-être dû en demander deux.

Moi et mon père nous nous sommes installés à table et nous en avons profité pour discuter du reste des travaux.

J'ai engloutis l'entièreté de la pizza, puis je suis monté dans ma chambre, je me suis installé sur mon ordinateur, essayant de faire quelques recherches sur le lycée dans lequel je rentre à partir de lundi, je ne sais pas trop comment entreprendre ce genre de recherche, ni cela aboutirait à quelque chose de concluant, mais sur le site du lycée, il y a de nombreuses photos, et j'espérais au fond de moi, la voir sur l'une d'entre elles.

J'ai fouillé chaque photo du lycée, mais je ne l'ai malheureusement pas trouvé, ou je ne l'ai carrément pas reconnue, sans son visage, j'avais très peu de chance de la retrouver de cette manière.

J'ai regardé l'heure, cela indiquer minuit, il était plus que temps pour moi d'aller me coucher, j'ai donc éteins mon ordinateur et je suis allé au lit.

Le chapitre 8 sortira jeudi :)

N'hésitez pas à laisser un petit commentaire sur le blog, cela me fait toujours plaisir de vous lire, merci.

***Mercredi***

Le réveil sonne 6h, je n'ai pas envie de quitter mon rêve, mais surtout pas envie de le quitter lui, je ne sais vraiment pas qui il est, mais j'aime le rejoindre dans mes rêves, j'espère juste un jour voir son visage et même le rencontrer dans la vie réelle.

Mon rêve c'est estomper et j'ai ouvert les yeux, la seule chose qu'il me restait de lui au réveil, c'est son odeur.

Je me suis levée et je suis allé sur le balcon comme d'habitude, dès que je suis arrivé sur celui-ci, son odeur est devenue plus présente, un peu comme-ci celle-ci était transportée par le vent jusqu'à mes narines.

Athelleen - Si au moins je connaissais ton nom, envoie-moi un signe. "Murmurais-je en fixant l'horizon"

Une demi-heure plus tard, j'ai été tirée de mes pensées pour la sonnerie de mon téléphone, c'était Aly et Bé que m'envoyer des messages, chaque matin j'y avais droit, c'était un peu comme un rituel, mais ce matin Bé était excitée, elle avait un soi-disant scoop à nous raconter quand on sera au lycée.

Cette fille est une vraie commère, pire qu'une gazette, elle sait pratiquement tout ce qu'il se passe en ville et au lycée, parfois longtemps avant tout le monde.

D'ailleurs, je me demande quel est ce scoop qui l'excite tant de si bonne heure.

Après avoir répondu à leurs messages, je suis rentrée pour m'habiller, je suis resté un long moment devant ma penderie, je ne savais pas quoi me mettre, avant le lycée j'étais souvent en tenue sombre, mais depuis que je les côtoie, j'essaie d'être le plus souvent possible avec des vêtements clairs ou colorés.

Je me suis décidée et j'ai choisis une tenue blanche, puis je me suis maquillée, il était encore tôt avant que je descende prendre mon repas, je me suis donc installée pour jouer un peu de musique en attendant que l'heure tourne.

Il était presque 8h, je suis alors descendue rapidement, quand je fus interpelée en arrivant en bas des escaliers.

Carmilla - Attends un instant jeune fille, je dois te parler. "Dit-elle en arrivant dans le hall d'entrée"

Athelleen - Bonjour mère, je pensais que vous étiez dans votre chambre.

Carmilla - Je t'attendais, je voulais absolument te voir avant que tu partes pour le lycée.

Athelleen - Il y a un problème. "Dis-je méfiante"

Carmilla - Moi et ton père nous devons te parler de quelque chose d'important, donc je voudrais que tu rentres directement après les cours, évites donc de trainer trop longtemps avec ses stupides créatures, est-ce bien clair pour toi jeune fille. "Dit-elle froidement"

Athelleen - Je devais aller à la bibliothèque après les cours pour un devoir, mais je peux être rentrée pour 17h.

En réalité ce n'était pas vrai, je voulais surtout suivre la trace de cette odeur, pour retrouver le garçon de mon rêve.

Carmilla - Tu rentreras directement après les cours, Athelleen ! "Dit-elle en haussant le ton"

Athelleen - D'accord mère, je rentrerai directement. "Dis-je en baissant les yeux"

Carmilla - Nous avons plus d'une centaine de livres dans la bibliothèque du sous-sol, tu trouveras ce qu'il te faut pour ton devoir là-bas, j'en suis certaine.

Athelleen - Oui mère.

Carmilla - Va te nourrir et ne sois pas en retard pour le lycée. "Dit-elle en montant à l'étage"

Je me suis dirigée vers la cuisine et je me suis servie une poche de sang au frigo, une part de moi était en colère contre ma mère, et j'étais également déçue, cela ne sera pas encore aujourd'hui que je découvrirai la source de cette odeur.

Une fois terminer, je suis sortie de la maison, je suis montée dans ma voiture et j'ai pris la route pour le lycée.

Dix minutes plus tard, j'arrivais enfin au lycée, je me suis garée et j'ai été rejoindre mes amis.

Bérénice - Aaaaah te voilà enfin, je t'attendais pour leur raconter mon scoop.

Alyssa - Leen adore se faire désirer le matin. "Dit-elle en gloussant"

Brandon - Je connais le secret de Leen, c'est une princesse, c'est pour ça que ses parents sont blindés de tunes et surtout c'est pour ça qu'elle se fait désirer.

Athelleen - Mais n'importe quoi. "Dis-je en riant"

Bérénice - Mince tu as trouver un scoop plus croustillant que le mien. "Dit-elle en gloussant"

Alyssa - Bon allé Bé, crache le morceau, c'est quoi ton scoop ?

Bérénice - Vous vous souvenez que ma mère est amie avec l'agent immobilier, et bien hier, il lui a raconté qu'il avait vendu une maison délabrée à un gars et son fils, vous savez l'ancienne maison toute moche du vieux Beaumond, il parait même qu'ils l'ont acheté sans même la visiter. Et vous ne devinerez jamais la meilleure, le fils commence le lycée, ici lundi. "Dit-elle tout sourire"

Aiden - T'es sérieuse ? Qui voudrait habiter dans ce vieux taudis ?

Brandon - À ton avis, des bouseux.

Athelleen - Ils sont déjà en ville ? "Dis-je curieuse"

Bérénice - Ouai, d'après ma mère ils sont arrivés depuis lundi matin, non, mais vous vous rendez compte, en plus de 20 ans c'est la première fois qu'il y a des nouveaux arrivant en ville.

Nous avons continué à discuter une petite demi-heure de ses nouveaux arrivants en ville, et plus j'y pensais et plus je me demandais si ma transformation de lundi n'était pas liée et surtout cette odeur.

Quand la sonnerie a retenti, nous sommes allés en vitesse en cours, le premier cours de la journée était science, ce cours me plaisait énormément et je faisais partie des meilleurs élèves de la classe, ce qui me valait parfois quelques blagues douteuses de la part de mes amis, mais je m'en fichais complètement, ce n'était rien de méchant.

Le reste de la journée a était un peu plus ennuyeuse et surtout je ne cesser de pensais un garçon dont parlé Bérénice ce matin, j'aurai voulu aller voir après les cours si mes doutes étaient fondés, mais ma mère serait totalement capable de compter les secondes qui sépare le lycée de la maison, et le moindre retard m'attirerait de gros ennuis.

À la fin de la journée, j'ai annoncé à mes amis que je ne pouvais pas rester discuter, et j'ai quitté rapidement le lycée pour rentrer.

Il était un peu plus de 15h30 quand je suis arrivée chez moi, je redoutais un peu la discussion, ce n'était jamais bon signe quand ma mère voulait discuter en journée.

C'est alors anxieuse que j'ai franchi la porte d'entrée.

Vladimir - Nous sommes au salon, rejoints nous Athelleen.

Je les ai alors rejoints au salon, le regard de mon père était triste, mais celui de ma mère avait l'air tendu, il devait surement avoir un problème.

Vladimir - Assieds-toi, veux-tu. "Dit-il sérieusement"

Carmilla - Nous avons appris ce matin que Samaël serait de passage demain soir à Willow Creek, un bref passage, mais un passage quand même et il a demandé à te rencontrer, pour officialiser le mariage pour tes 18ans.
Donc demain après le lycée, tu feras comme aujourd'hui, tu rentreras directement et tu te prépareras, j'ai fait livrer une robe pour toi, tu la porteras donc demain.

Athelleen - Non ! Je ne veux pas le voir, vous m'obligez déjà à l'épouser contre mon grès, mais le voir demain, non, c'est hors de question, ce n'est pas ce qui était prévu. "Dis-je en colère"

Carmilla - Ecoute-moi bien jeune fille, si tu veux continuer à côtoyer ces humains, tu vas obéir, c'est bien clair ! "Dit-elle sèchement"

Vladimir - Il est juste de passage, et nous serons présents, mais pour confirmer le mariage, il faut en passer par là, Athelleen.

Athelleen - Ce n'est pas juste ! "Dis-je tristement"

Carmilla - Rien n'est juste, mais c'est comme ça, et tu vas faire ce que l'ont te demande, d'accord jeune fille ? "Dit-elle en colère"

Athelleen - Ou...Oui mère.

Carmilla - Bon, maintenant que c'est régler, va dans ta chambre faire tes devoirs et prends de quoi manger, je ne veux plus de voir avant demain. "Dit-elle d'un ton dur"

J'ai pris une poche de sang dans la cuisine et je suis montée dans ma chambre à toute vitesse, je me suis alors installée sur mon lit et je me suis mise à pleurer.

Je détestais ma mère, autant qu'elle me détestait, comment mes parents pourraient vouloir de se genre de vie pour moi, je ne connaîtrais jamais l'amour, je serais condamnée à vivre pour l'éternité avec un homme pour qui je n'éprouve aucun sentiment, qu'ai-je fais pour mérité un tel sort.

Le chapitre 7 sortira le mardi 11 septembre à 2h.

N'hésitez pas à laisser un petit commentaire sur le blog, cela me fait toujours plaisir de vous lire, merci.

***Mardi***

J'ouvre péniblement les yeux, la clarté du jour pénètre à peine par le toit vitré.

Je regarde le réveil, il est à peine 5h du matin, je n'ai jamais était si matinal, mais aujourd'hui mon sommeil n'était pas comme d'habitude, j'ai fait un rêve étrange, je me trouvais dans une pièce, une chambre, mais dans celle-ci je n'étais pas seul, il y avait une fille, je n'ai pas vu son visage, il était comme flouté, ce que je sais c'est qu'elle est brune et qu'en sa présence, je me sentais bien. 

Je me suis levé, en arrivant en bas, j'ai trouvé Lucius endormi sur le divan, il avait sûrement encore bu, il n'y avait que comme cela qu'il arrivait à dormir.

J'ai été dans le frigo, il n'y avait rien à manger, je me suis donc contenté d'un verre de lait, je l'ai alors bu à toute vitesse.

Je suis en suite sorti prendre l'air, j'avais l'interdiction de me faire remarquer sur le toit, je me suis donc contenté de la terrasse, j'ai observé un moment les maisons qui nous entouré, des maisons dans un meilleur état que la nôtre, d'ailleurs j'avais hâte qu'on la retape, de quoi avait-on l'air dans celle-ci, nous ne risquions pas de passer inaperçu.

Cela faisait déjà deux bonnes heures que j'étais dehors quand j'ai entendu la porte s'ouvrir.

Lucius - Tu pourrais éviter de te balader en caleçon à la vue de tous, je t'ai dit d'éviter de te faire remarquer, je te signale ! "Dit-il de mauvaise humeur"

Damian - Et toi, tu penserais à remplir le frigo au lieu de boire comme un trou ! "Dis-je en me tournant vers lui"

Lucius - Si tu veux que le frigo soit rempli, apprends à te bouger le cul et vas faire des courses !

Damian - C'est nouveau, je vais devoir bouger pendant que toi, tu fou rien, c'est ça ?! "Râlais-je"

Lucius - Ne me cherche pas de si bon matin, Damian ! "Dit-il énervé"

J'en avais marre de toujours me faire crier dessus depuis un moment, je me suis alors placé face à lui, les poings serrés.

Damian - Va te faire voir ! J'en ai plus que marre que tu me cris dessus pour un oui ou pour un non ! "Dis-je en colère"

Lucius - Espèce de crétin, tu penses que tu me fais peur avec tes poings ! Si tu me frappes, essaie de ne pas me rater, car moi, soit certain que je ne vais pas te rater et crois moi, tu t'en souviendras toute ta vie ! "Dit-il hors de lui"

Damian - Je n'ai pas peur d'un alcoolique ! "Le provoquais-je"

Lucius - Habille-toi et va faire des courses avant que je ne te donne la raclée de ta vie. "Dit-il en s'énervant encore plus"

Damian - Je préfère encore mourir de faim plutôt que de t'obéir ! "Dis-je en lui tournant le dos"

Lucius - Damian ! Si tu n'obéis pas, crois-moi, tu vas le regretter ! "Cria-t-il"

Je ne lui ai plus répondu et je suis rentré en claquant la porte.

Une fois dans ma chambre, je me suis assis sur mon lit, j'étais en colère, mais triste en même temps, je sais que mon père boit pour oublier tout se qu'il a perdu par ma faute, même si je ne lui ai jamais demandé de me sauver ce jour-là, mais il a eu pitié de la chose fragile que j'étais à l'époque.

Parfois, je me dis que le plus simple, c'est que je disparaisse de sa vie.

Au bout d'un moment, je me suis laissé tomber sur mon lit et j'ai regardé le ciel à travers le toit vitré, en souhaitant pouvoir vivre un jour comme tout le monde.

Les heures étaient passées, je n'ai pas quitté ma chambre une seule fois malgré la faim qui me tirailler, je me suis occupé tant bien que mal pour ne pas y penser, mais que ce soit la console, le pc ou même le punching-ball, rien ne m'a fait oublier les bruits de mon estomac.

Vers 17h, une odeur de nourriture monte jusqu'à mes narines, après une journée sans manger, je ne peux résister et je me décide enfin à descendre.

Lucius - Tu as enfin fini de bouder, allez, assieds-toi, c'est bientôt prêt.

Quelques minutes plus tard, le repas était enfin prêt, il s'est alors assis à table avec moi et s'est servis une assiette, je l'ai alors regardé prendre une première bouchée, il ne mangeait pratiquement jamais de nourriture humaine, car il la supporter assez mal, être diurne lui conférait quelques avantages même si ceux-ci étaient assez limiter.

Damian - Pourquoi te forces-tu à manger, tu vas être malade.

Lucius - Parce que j'ai envie de partager un repas avec mon fils, je suis content que tu t'inquiètes de ma digestion. "Dit-il en me souriant"

Damian - Je suis désolé d'avoir mal réagi ce matin.

Lucius - Non, c'est moi qui m'excuse, je n'aurai pas dû te parler de cette façon et tu as raison, je bois beaucoup trop depuis quelque temps.

Damian - Je sais que ce n'est pas facile pour toi de t'occuper de moi et de risquer ta vie pour protéger la mienne. "Dis-je tristement"

Lucius - Tu es mon fils et j'en suis fier, je sacrifierai toujours ma vie pour toi.
Allez, arrêtons de ressasser tout ça et mangeons, cela va refroidir.

Au soir, nous avons décidé de regarder un film de zombie ensemble, cela faisait plus d'un an que nous n'avions plus regardé de film tous les deux.

Quand celui-ci fut fini, j'ai été prendre ma douche, avant de rejoindre mon lit, pour retrouver dans mes rêves la jeune fille brune.

Le chapitre 6 sortira le jeudi 06 septembre à 3h.

N'hésitez pas à laisser un petit commentaire sur le blog, cela me fait toujours plaisir de vous lire, merci.

***Mardi***

Il est à peine 5h du matin, cette nuit mon sommeil a était très agité, j'aurai très bien pu rester éveillée, mais le songe qui m'agite autant est très loin d'être désagréable.

Ce rêve paraissait si réel, cela se rapproche plus d'une vision, ce qu'il se passe dans celle-ci me trouble, que je finis par y mettre fin, j'ouvre les yeux, je m'assieds et j'enroule mes bras autour de mes jambes.

Qu'était-il en train de m'arriver ? Était-ce réel ? Non, cela ne l'est pas et pourtant je peux encore sentir son odeur.

Je me souviens de ses caresses, de ses baisers, de son souffle sur ma peau, je me souviens de tous ses petits détails, qui si je le pouvais ferait battre mon coeur à toute vitesse, la seule chose dont je n'arrive pas à me souvenir c'est son visage.

Mais si il existe et qu'un jour nos chemins se croisent, je pourrais reconnaitre son odeur entre mille, une odeur un peu bestiale qui m'attire, qui me fait me sentir soudainement en sécurité et surtout entière.

Je me suis finalement assise sur le bord de mon lit, et mon regard s’est tourné vers la fenêtre.

Je ressentais une soudaine sensation de vide, comme si, une part de moi était manquante.

Je me suis ressaisie et je me suis finalement levée, il est à peine 5h30, je me dirige alors vers mon balcon, il fait sombre et gris, le soleil est absent ce matin.

Mon regard scrute l'horizon, je me demande s'il est là quelque part, puis soudain une odeur, une odeur familière, son odeur, mon esprit me joue-t-il des tours, était-il ici à Willow creek ? Je n'ai jamais senti cette odeur auparavant pourtant.

Je suis rentrée dans ma chambre, je me suis maquillée et habillée rapidement et je suis descendue à toute vitesse, il fallait que je le retrouve.

Mais à peine suis-je arrivée en bas des escaliers, que la voix de ma mère a raisonnés dans le salon.

Carmilla - Viens ici jeune fille. "Dit-elle d'un ton glacial"

Malheureusement je n'ai pas eu d'autre choix que d'obéir.

C'est avec une grande hésitation que j'ai pénétré dans le salon, elle était là assise, dans la pénombre, avec le feu pour seul éclairage.

Athelleen - Bonjour mère. "Dis-je hésitante"

Carmilla - Où comptais-tu te rendre si vite ? il est à peine 6h du matin, et ne m'invente pas que tu vas au lycée, je ne suis pas dupe ! "Dit-elle sèchement"

Athelleen - Je voulais aller un peu sur la plage, pour profiter du levé du soleil. "Mentais-je"

Carmilla - La plage ? Me prends-tu pour une idiote ! "Dit-elle en haussant la voix"

Athelleen - Non mère, jamais je n'oserais.

Carmilla - Tu n'iras nulle part à cette heure, est-ce bien clair ?

Athelleen - Mais mère, s'il vous plaît ! "Insistais-je"

Carmilla - Le matin, je t'interdis de sortir avant les heures du lycée et après les cours, tu rentres immédiatement, si tu veux sortir, tu devras faire comme ses stupides créatures et demander la permission, est-ce bien clair Athelleen ?! "Dit-elle froidement"

Athelleen - Oui mère. "Dis-je tristement"

Carmilla - Nourris-toi, puis retourne dans ta chambre, en attendant que l'heure tourne et n'oublie pas, un seul faux pas et je t'enferme dans ton cercueil, jusqu'à tes 18 ans !

J'ai quitter le salon et j'ai ensuite rejoint la cuisine, j'ai pris une poche de sang et je suis remontée rapidement sur mon balcon.

Je me suis nourrie, tout en m'imprégnant de l'odeur qui flotter encore dans l'air, ce n'était donc pas une illusion due à mon rêve, il existe bien et il est là quelque part.

Après avoir terminé de boire, j'ai répondu aux textos de Bé et Aly, tout en scrutant l'horizon, je suis passée par-dessus la rambarde et je me suis assise.

Il n'était pas encore l'heure, je suis donc restée là, à m'enivrer de son odeur, en me demandant qui il est, si lui aussi rêve de moi.

Il était enfin l'heure pour moi d'aller au lycée, je suis alors descendue quand je fus à nouveau interrompue en chemin.

Vladimir - Bonjour ma fille, justement je voulais te voir. "Dit-il en pénétrant dans le hall d'entrée"

Athelleen - Bonjour père, je dois aller au lycée.

Vladimir - Ne t'inquiète pas, je n'en ai pas pour longtemps, je voulais te donner ceci. "Dit-il en me donnant des clés"

Athelleen - Des clés ? "L'interrogeais-je du regard"

Vladimir - Allons dehors, j'ai quelque chose à te montrer.

Nous sommes alors sortis, et en arrivant dans l'allée, il y avait une nouvelle voiture, là, à côté de la mienne.

Vladimir - Alors, elle te plaît ? "Me dit-il avec le sourire"

Athelleen - Non ! C... C'est pour moi ? "Dis-je sous le choc"

Vladimir - Je me suis dit que tu aimerais changer de temps en temps et puis avec celle-là, tu ne passeras pas inaperçu.

Athelleen - Vraiment, une porche pour moi ? "Dis-je folle de joie"
Merci... Merci...Merci "Dis-je en le serrant fort dans mes bras"

Vladimir - Bon anniversaire en retard.
Aller file, il ne faudrait pas que tu sois en retard au lycée.

Dix minutes plus tard, j'arrive enfin sur le parking du lycée, ils sont là tous les quatre à m'attendre, je me gare tout près d'eux, je peux déjà voir leurs visages stupéfaits.

Bérénice - Putain Leen, d'où ça sort ? "Dit-elle avec de grands yeux"

Athelleen - Bonjour Bé, moi aussi cela me fait plaisir de te voir. "Dis-je avec le sourire"

Brandon - Sérieux Leen, t'as braqué un garage ?

Athelleen - Si je ne vous explique pas, je vais avoir droit à un interrogatoire c'est ça ?

Bérénice - Tu as tout compris, allé, dit nous d'où sort cette voiture.

Athelleen - Mes parents sont rentrés de voyage hier soir, et cette voiture est en quelque sorte mon cadeau d'anniversaire en retard, mais je crois surtout que c'est pour se faire pardonner d'être si souvent absent.

Alyssa - Ils t'ont offert une porche ? Et l'autre n'était pas déjà un cadeau ? "Dit-elle sous le choc"

Athelleen - L'autre c'est un cadeau de ma grand-mère.

Brandon - Bordel, tu ne nous avez pas dit que tes vieux étaient autant blinder de tunes.

Aiden - Faut dire que Leen ne nous parle jamais de ses vieux.

Bérénice - C'est vrai, pourquoi tu ne nous parles rarement de toi ? "M'interrogea-t-elle"

Athelleen - Car il n'y a rien à dire, mes parents sont toujours absents, et pour être honnête je préfère quand c'est comme ça.

Alyssa - Mystérieuse notre Leen. "Dit-elle en gloussant"

Athelleen - Si on rentré, je n’ai vraiment pas envie de me faire coller pour un retard, ce n’est vraiment pas le moment avec mes parents à la maison.

Brandon - Ouais il faut qu'on y aille, je dois parler à l'entraineur avant les cours.

La suite de la journée passa assez lentement, les premières heures de cours étaient les plus ennuyeuses, nous avions cours de débat, comme-ci cela avait une grande utilité, à moins de vouloir faire de la politique, bon j'avoue que dans mon cas, cela me sera peut-être utile quand je siègerai au grand conseil.

Nous avons eux aussi plusieurs heures de cours d'art et l'on peut dire que là, je suis très douée, quand on voit ma pointure au centre, il n'y pas de doute.

Aujourd'hui, j'avais souvent la tête ailleurs, mon esprit vagabonder souvent dans mes souvenirs de cette nuit, mais Bérénice et Alyssa ne manquer pas d'occasion de me sortir de ma rêverie.

Vers 15h, les cours étaient enfin finis, nous nous sommes alors réunis sur le parking, nous avons discuté un petit moment, mais les voir constamment se bécoté me mettais toujours mal à l'aise, il faut dire chez mon peuple les marques d'affection de se genre en public est interdit.

Athelleen - Je vais devoir y aller, maintenant que mes parents sont à la maison, il vaut mieux que je ne traine pas.

Bérénice - Oh aller Leen, reste encore un peu. "Insista-t-elle"

Athelleen - S'ils remarquent mon absence, je peux dire adieu à ma nouvelle voiture.

Bérénice - Ok comme tu veux Leen, on se parle ce soir, d'accord ? "M'interrogea-t-elle"

Athelleen - Oui, ont ce text ce soir. À plus tout le monde.

Alyssa - À plus Leen.

Je suis montée dans ma voiture, puis j'ai pris la route, mais pas celle habituelle, je n'avais pas beaucoup de temps et je ne voulais pas que mes parents remarquent mon absence, j'ai donc décidé de faire un petit détour pour essayer de trouver la trace du garçon de mon rêve.

J'ai ouvert à fond la vitre de ma voiture et j'ai parcourus quelques rues du centre-ville, quand soudain, j'ai retrouvé cette odeur, encore lointaine, mais bien plus proche que ce matin, j'ai roulé encore un moment sans vraiment localiser avec précision d'où elle provenait.

Quand je suis rentrée chez moi, il était un peu plus de 16h et heureusement pour moi, mes parents n'étaient pas dans les parages, je me suis alors dirigée dans la cuisine pour me nourrir, je mourrais de faim, côtoyer des humains toute la journée ne faisait qu'accroitre ma soif de sang.

Une fois terminer, je suis montée dans ma chambre et je me suis installé sur l'ordinateur pour travailler sur mon devoir.

Peu après la tombée de la nuit, je me suis installée sur mon balcon, je ne pouvais cesser de pensée à lui, je suis donc restée là, de longues heures à m'imprégner de son odeur.

Je voulais le retrouver, être auprès de lui, mais à cet instant c'était physiquement impossible, je suis donc allé me coucher, en espérant le retrouver à nouveau dans mon sommeil et surtout j'espérais enfin voir son visage.

Le chapitre 5 sortira le mardi 04 septembre à 2h.

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